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Le chœur de l’église St Géry, très ruiné, est reconstruit à neuf et agrandi par les soins de l’abbaye St Aubert de Cambrai, qui accède également au désir de la communauté d’agrandir la nef, sans doute par le bas-côté droit. ( référence : Edouard Desplats : D’un chœur à l’autre, l’église de Maing 1431-1740, sept 2004) (1)

Le Duc de Bourgogne Philippe le Bon « engage »la seigneurie de Trith et Maing à son chambellan Simon de Lallaing. Les deux communautés resteront dans la famille des Lallaing pendant près d’un siècle. A cette époque, le fief du Château des Prés appartient à la famille Rasoir. ( référence : Jean Trotin , deux inédits sur le château des prés, annexe I)

Le 1er mai 1473, le duc de Bourgogne Charles le Téméraire, venu à Valenciennes célébrer la Toison d’Or, assiste au Tournoi de Fontenelle, donné en son honneur le long du chemin de Cambrai . Il y est rejoint par les bourgeois de Valenciennes. ( « le Tournoi de Fontenelle »- Musée de Valenciennes) (2) (3)

Le 1er mai 1473, le duc de Bourgogne Charles le Téméraire, venu à Valenciennes célébrer la Toison d’Or, assiste au Tournoi de Fontenelle, donné en son honneur le long du chemin de Cambrai . Il y est rejoint par les bourgeois de Valenciennes. ( « le Tournoi de Fontenelle »- Musée de Valenciennes)

C’est probablement vers 1530 qu’arrive à Maing l’industrie du lin. On trouve en 1561 une dizaine de petits ateliers.

En guerre contre les troupes françaises du roi Henri II, l’empereur Charles Quint vint à Valenciennes « le mercredy devant la procession », en septembre 1553. Il planta son camp au Mont Houy et au bois de Fontenelle. Ce conflit franco-impérial causera pendant plus de 5 ans d’immenses dégâts dans toute la région. Pour Maing, ce fut l’une des périodes les plus sombres de son histoire.

Le dénombrement de 1561 est le premier effectué « sur place ». Il est également le premier qui distingue la communauté de Maing de celles de Trith et Verchineul ( St Léger ). La communauté de Maing compte 58 foyers ( environ 250 habitants ) . C’est aussi dans ce dénombrement qu’on trouve la première mention du nom « Mingoval » à Maing. De nombreuses familles maingeoises y sont déjà bien représentées ( Lesage, Dumelz, Caudron, Derquenne, Bertin, Dupont, Macarez )

Troubles religieux: l’abbaye de Fontenelle est pillée et saccagée, et le tombeau de Jeanne de Valois est détruit. Philippe de Ste Aldegonde, comte de Noircarmes, grand bailli de Hainaut, époux de Bonne de Lannoy, Dame de Maingoval, propriétaires du Castel des Prés, exerce une repression impitoyable contre les Huguenots.

Vers 1600 Durant le règne paisible et éclairé des Archiducs Albert et Isabelle, le peintre Valenciennois Adrien de Montigny réalise pour le Duc de Croÿ une série de miniatures qui nous donnent une représentation inestimable du patrimoine de la région. Au fil de ces albums : Maing, Fontenelle et le cours de l’Escaut. (4) (5) (6)

Le roi Philippe IV d’Espagne vend la seigneurie de Maing et Trith à la famille Desmaisières, et cette même année, le baron de Rieulay vend le Château des Prés à Jean Hennyer. ( J. Trotin, ouvrage cité ) C’est le blason de Jérôme Desmaisières qui est maintenant le blason officiel de la ville de Maing.

Venus au secours de la ville de Valenciennes assiégée par Turenne et La Ferté , Don Juan d’Autriche et le Prince de Condé, venant d’Haspres passent à Maing en juillet 1656 et repoussent les assiégeants. L’abbaye de Fontenelle est pillée et ravagée, aussi bien par les troupes françaises que par l’armée espagnole. Cet épisode nous laisse un croquis intéressant. (7)

Le mariage de Jacques François Desmaisières et de Catherine Hennyer réunit la seigneurie de Maing-Trith et le fief du Château des Près. (J. Trotin )

Durant sa guerre contre la Hollande, Louis XIV réussit la prise de Valenciennes après un siège éclair de 2 semaines. La reddition de la ville est signée le 20 mars. Le dimanche 21 mars dans la matinée, Louis XIV en marche vers Cambrai, passe à Maing, au milieu de ses équipages. (8)

Nommé Gouverneur de Valenciennes dès le 17 mars 1677, Bardo Magalotti effectue plusieurs dénombrements, dont celui de 1699 qui est d’un grand intérêt. Il est effectué rue par rue, et il dénombre à Maing 84 familles et 371 personnes. (9)

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